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La langue inclusive, le jeu en vaut la chandelle.

la "langue inclusive" , contrairement à" l’écriture" inclusive, semble apporter sa pierre à un meilleur équilibre entre les statuts des hommes et des femmes, dans la société.

l’UR-MN a lancé une réflexion collective sur le thème, et sur différents autres sujets : égalité hommes femmes dans les domaines professionnels, place des filles dans les études scientifiques, des femmes dans les carrières scientifiques, etc.
Pourquoi pas au sujet du déséquilibre de la langue française vis à vis des femmes ? « le masculin l’emporte », est la règle affirmée aux enfants qui apprennent la grammaire.

Si très majoritairement, "l’écriture inclusive" ne remporte pas un grand enthousiasme, cependant des études montrent que les enjeux de la masculinisation de la langue française, restent importants dans le déséquilibre des statuts femmes - hommes dans la société...
Par contre, la "langue inclusive" dans ses différents aspects, affiche un rôle non négligeable dans une modification positive de l’équilibre entre hommes et femmes, et y apporte une contribution certaine.

ATELIER La langue inclusive,

Le jeu en vaut la chandelle

INTRODUCTION

La société française (mais pas seulement) subit actuellement des soubresauts, des revendications de ré-équilibrage pour une plus grande égalité entre les hommes et les femmes.

Dans le contexte, l’UR-MN a décidé de lancer une réflexion collective sur le thème, et sur différents sujets : égalité hommes femmes dans les domaines professionnels, place des filles dans les études scientifiques, des femmes dans les carrières scientifiques, etc.
Pourquoi pas au sujet du déséquilibre de la langue française vis à vis des femmes ? « le masculin l’emporte », est la règle affirmée aux enfants qui apprennent la grammaire.
Oui mais… pouvons nous modifier la langue ?
La langue assure à un pays sa cohérence, la cohésion même, entre les habitants du pays. Elle a un statut de communication entre les citoyens. C’est elle qui permet aux enfants d’apprendre, d’apprendre à s’insérer dans le rôle de « grand », d’adulte, qui assure un des supports principaux de la culture du pays, la littérature, le théâtre, le cinéma, etc.

Donc « toucher » à la langue est aux yeux de nombre de personnes, une forme d’hérésie.

Oui bien sûr… mais –

Mais… par ailleurs, la langue d’un pays évolue. Est-elle la même que la langue du moyen age ? que la langue d’ Etienne de la Boétie ?, de Rabelais ?
Notre langue, actuellement se satisfait d’une saturation d’anglicismes : OK, c‘est cool, burn out, ou d’expressions telles que « c’est trop bien ! » trop remplaçant couramment très, ou d’un « génial » à toute occasion, etc.
On peut d’ailleurs constater que la langue française est essentiellement défendue et préservée par la population québequoise. Courriel à la place de mail ou, pâte à mâcher au lieu de chewing-gum, etc.

Donc faut-il se préserver d’une évolution de notre langue vers une égalité hommes femmes, tout en lui abandonnant nos racines françaises au vocabulaire anglais ?

Et qui fait la langue d’un pays ? Qui l’impose ? Comment ? Et l’écriture ?…

L’ATELIER DE RÉFLEXION COLLECTIVE :

la suite de la réflexion sur la langue inclusive vous attend sous ce lien :