Nous pensons en effet que le rationalisme a besoin d’être développé de manière intense dans la société actuelle : analyse critique de notre société, des conditions de vie.
C’est ce pourquoi les adhérents de l’UR le sont. C’est aussi pourquoi l’UR a été créée en 1930.
Nous avons besoin de contacts internes et en particulier sur l’échange d’idées et d’actions militantes à développer, aussi diverses soient-elles...
Nous vous proposons de coopérer entre régions, en vue d’enrichir les réflexions, les compétences, sur des sujets proposés par les uns et par les autres, échanger des actions envisageables, le tout en s’appuyant sur les Cahiers, ses articles, ainsi que les différents documents publiés par l’UR, le site, Raison Présente, des ouvrages, etc
Pour engager un projet attractif, une réflexion solide, pour se dégager d’un contexte de société anxiogène et fataliste, (l’un étant probablement source de l’autre), tenter de sortir de l’isolement et de l’abattement qui gagne, de manière lourde, un nombre croissant de personnes, en particulier les jeunes, nous cherchons à jouer un rôle d’entraînement vers des perspectives positives, de progrès de société.
Encourager les jeunes à se libérer par analyse de sa propre société, du poids des traditions, quelles qu’elles soient, et à adopter une posture d’émancipation.
Quelles sont nos perspectives ? Quels sont nos objectifs ?
Quel peut être notre rôle de militants rationalistes, vis à vis de la société, vis à vis des jeunes ?
Quelles problématiques pouvons-nous développer dans le contexte actuel ?
➢ Avant tout, affranchir la société d’un contexte anxiogène et fataliste :
Pour un projet attractif, une réflexion solide, pour se dégager d’un contexte de société anxiogène et fataliste, (l’un étant probablement source de l’autre), tenter de sortir de l’isolement et de l’abattement qui gagne, de manière lourde, un nombre croissant de personnes, en particulier les jeunes.
Autrement dit, casser l’ambiance chronique d’inquiétude, de peur, de résignation, de désespérance, de dépression, qui débouche sur l’indifférence ou l’abstention, et de fait, sur un développement croissant d’obscurantisme, ou d’extrémismes, … l’un enchaînant l’autre…
autant de constations que nous pouvons tous faire actuellement, et dans des situations variées.
Cette ambiance semble entretenue dans la société. Est-ce une réalité ? Pourquoi et dans quel but ?
L’éditorial de la revue de l’AFIS, « Science et pseudo science » N° 341, intitulé : « L’empoisonnement du puits », montre bien comment est entretenu ce climat, et comment il débouche sur une perte de possibilités de débats, d’argumentations, et in fine d’appropriation de connaissances.
Il s’agit « d’éviter de discuter des propos réels et des arguments avancés. Le discrédit est jeté a priori sur la source afin que tout ce qui pourra en être issu, n’ait plus aucune valeur.] ».
Toute possibilité de réflexions, de questionnement, de recherche de vérités, de résultats,.. donc d’acquisition de connaissances, est écrasé et sombre dans une apathie intellectuelle. L’obscurantisme dans une société se nourrit de ce climat.
Nous cherchons à jouer un rôle d’entraînement vers des perspectives positives, de progrès de société.
Avez-vous eu l’occasion de voir le film de Nabil Ayouche : « Haut et fort » ?
Ce film marocain (sélection officielle du festival de Cannes), est remarquable dans ce contexte. Il nous sert de référence sur ce point : encourager les jeunes à se libérer par analyse de sa propre société, du poids des traditions, quelles qu’elles soient, et à adopter une posture d’émancipation.
3) Nous avons engagé la réflexion collective à partir d’un reportage qui, comme simple « déclencheur », mérite analyse de notre point de vue.
Le 22 janvier 2022, un reportage diffusé sur M6 "zone interdite", décrivait une implantation de plus en plus prégnante de groupes islamistes dans des commerces, des associations, des écoles cachées frauduleuses, fonds octroyés illégalement par des instances municipales, régionales ou autres), dans 3 villes de France ( Roubaix, Marseille, et Bobigny)1.
l’UR-MN2 est implantée - par choix dès son origine -, sur Roubaix, une des trois villes de ce reportage.
Les objectifs que nous affichons (en particulier : promouvoir la démarche d’analyse rationnelle et l’esprit critique , développer la laïcité), nos actions, notre positionnement militant, ne nous permettent pas d’ignorer et fermer les yeux sur ces sujets.
Par contre, pour des raisons que nous explicitons ci-dessous, nous n’envisageons pas d’entrer dans la logique du reportage, qui a suscité des polémiques, certaines justifiées, d’autres plus discutables, y compris pour en faire une analyse critique.
Ce document, pour la ville de Roubaix, est présenté à la fois par une journaliste, et par un candidat aux législatives.
Peu importe d’ailleurs, car les éléments sont réels, et méritent analyse.
Mais nous préférons considérer ce reportage comme un déclencheur. Les sujets sur lesquels nous travaillons : liberté, liberté de pensée, laïcité, universalisme, nous permettent de nous insérer dans une analyse qui n’est pas nouvelle pour nous et d’exploiter les méthodes qui sont celles de l’UR et l’UR-MN.
Il nous faut définir les grandes lignes de l’analyse que nous souhaitons engager
4) Notre démarche d’analyse critique : Quelles sont nos méthodes ?
Ou, en question sous-jacente : Quel est notre objectif de société ?
l s’agit, pour l’UR-MN, d’analyser, de chercher à comprendre la société dans laquelle nous vivons, son
fonctionnement et ses dérives. Nos actions sont pensées dans une logique d’ « entraînement », c’est-à-dire, réfléchir à
ce que nous voulons, plutôt que ce que nous refusons…
Dénoncer ce qui dysfonctionne : constatations, éléments réels qui méritent analyse, sont des points de vue nécessaires, en ce qu’ils permettent une connaissance de la situation, évitant naïveté ou déni. Cependant, c’est aussi ce qui crée une ambiance chronique d’inquiétude, de peur, voire de résignation.
Dépasser cette période difficile et morose, ces temps de crises multiples sur des sujets divers !
[LIRE LA SUITE->doc 797]
